L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre à jour ses recommandations concernant l’activité physique. Durée, intensité… L’agence mondiale place la barre un peu plus haut contre la sédentarité et ses méfaits.
#5 MILLIONS DE DÉCÈS ÉVITABLES
Pourquoi ce changement de braquet ? Parce que si la population mondiale était plus active, « il serait possible d’éviter jusqu’à 5 millions de décès par an », estime l’agence, qui rappelle qu’« une activité physique régulière est essentielle pour prévenir et mieux prendre en charge les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le cancer, ainsi que pour réduire les symptômes de dépression et d’anxiété, atténuer le déclin cognitif, améliorer la mémoire et stimuler la santé du cerveau ». Il faut dire aussi que l’inactivité physique coûte cher : 54 milliards de dollars de soins de santé directs et 14 milliards de dollars de perte de productivité par an, estime l’OMS.
# TROTTINETTE ET JARDINAGE
Dans son plan d’action qui vise à réduire l’inactivité physique de 10% d’ici à 2025 et de 15% d’ici à 2030, l’agence incite notamment les femmes à poursuivre leur activité physique pendant la grossesse et après l’accouchement, et les personnes de plus de 65 ans à pratiquer des activités qui mettent l’accent sur l’équilibre et la coordination. Mais de quel type d’activité physique parle-t-on ? S’agit-il à proprement parler de sport ? Eh bien non : « Toute activité physique est bénéfique, précise l’OMS, et peut s’inscrire dans le cadre du travail, du sport, des loisirs ou encore du transport (marche, trottinette et vélo), mais aussi passer par la danse, le jeu et les tâches ménagères quotidiennes, comme le jardinage et le nettoyage ». A noter : Selon une récente évaluation des risques sanitaires associés à la sédentarité menée par l’Anses, deux tiers des 11-17 ans se situent à un niveau de risque élevé, avec plus de deux heures devant des écrans et moins d’une heure d’activité physique par jour. Une heure d’activité physique quotidienne pour les enfants et adolescents, c’est précisément ce que recommandait l’OMS en 2010. Une recommandation toujours d’actualité, mais manifestement bien difficile à appliquer, particulièrement en période de confinement.
Mais de quel type d’activité physique parle-t-on ? S’agit-il à proprement parler de sport ? Eh bien non : « Toute activité physique est bénéfique, précise l’OMS, et peut s’inscrire dans le cadre du travail, du sport, des loisirs ou encore du transport (marche, trottinette et vélo), mais aussi passer par la danse, le jeu et les tâches ménagères quotidiennes, comme le jardinage et le nettoyage ». A noter : Selon une récente évaluation des risques sanitaires associés à la sédentarité menée par l’Anses, deux tiers des 11-17 ans se situent à un niveau de risque élevé, avec plus de deux heures devant des écrans et moins d’une heure d’activité physique par jour. Une heure d’activité physique quotidienne pour les enfants et adolescents, c’est précisément ce que recommandait l’OMS en 2010. Une recommandation toujours d’actualité, mais manifestement bien difficile à appliquer, particulièrement en période de confinement.
Source : OMS, Anses, le 30 novembre 2020 Ecrit par : Charlotte David – Edité par : Emmanuel Ducreuzet