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Cancer du sein, le plus fréquent chez la femme
cancer du sein

Cancer du sein, le plus fréquent chez la femme

Près d’une femme sur 8 développe un cancer du sein au cours de sa vie. Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans.

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui touche la glande mammaire. Les cellules malignes se multiplient de manière désordonnée jusqu’à créer une tumeur qui s’attaque aux tissus sains avoisinants. Cette tumeur peut propager des cellules cancéreuses dans tout l’organisme : on dit alors qu’elle “métastase”.

Une prédisposition familiale

Près de 25% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein.

Des facteurs génétiques

Dans 5 à 10 % des cancers du sein, une altération génétique des gènes BRCA1 ou BRCA2 est retrouvée, cette forme de cancer du sein est héréditaire. Il est possible d’identifier ces femmes à très haut risque et de les suivre tout particulièrement afin que leur cancer du sein – s’il doit se développer – puisse être traité à son tout début. Néanmoins, toutes les femmes porteuses de ces mutations génétiques ne développeront systématiquement un jour un cancer du sein.

La durée d’exposition aux hormones féminines, avec en particulier la prise de certains traitements hormonaux substitutifs de la ménopause, semble être également un facteur de risque. D’autres facteurs de risque sont débattus : règles précoces (avant 12 ans), ménopause tardive (après 50 ans), absence de grossesse ou grossesse tardive (après 35 ans), absence d’allaitement.

Les différents types de cancers

Sein en coupe

©https://www.ameli.fr/val-de-marne/assure/sante/themes/cancer-sein/comprendre-cancer-sein

Les cancers du sein les plus fréquents (95 % des cas) sont des adénocarcinomes qui se développent le plus souvent à partir des cellules des canaux, on parle de cancer canalaire ; ou plus rarement à partir des cellules des lobules, on parle de cancer lobulaire.

Selon le stade d’évolution, on distingue :

  • Le cancer du sein non infiltrant ou in situ ; les cellules cancéreuses sont confinées aux canaux et aux lobules ;
  • Le cancer du sein infiltrant aussi appelé carcinome infiltrant ; les cellules cancéreuses envahissent le tissu mammaire et peuvent s’étendre et affecter les tissus avoisinants. Elles peuvent aussi atteindre d’autres parties du corps pour former des métastases.

Le cancer du sein métastatique

20 à 30% des patientes diagnostiquées pour un cancer du sein développeront des métastases au début ou au cours de leur maladie.

Il s’agit d’une forme avancée de la maladie qui s’est propagée à d’autres tissus de l’organisme – les os, le foie, le cerveau, les poumons – et qui à ce jour ne peut pas être guérie. Les progrès de la médecine, en améliorant la qualité et l’espérance de vie, ont conduit à  une « chronicisation de la maladie », qui amène plusieurs questionnements :

  • Comment trouver le bon équilibre entre la qualité de vie et le traitement censé prolonger la vie et la soulager. 
  • Quel est l’impact sur la vie professionnelle, la vie familiale, la vie intime ?

En savoir plus : https://collectif1310.fr 
 
Cancer du sein triple négatif, le tueur silencieux

Les cancers du sein métastatiques sont classés en 3 sous-catégories : les cancers HER2+ qui surexpriment ce marqueur, les cancers hormonodépendants dits « RH+ » qui expriment les récepteurs aux hormones sexuelles (oestrogènes et progestérones) et les cancers triple négatifs qui n’expriment aucun de ces marqueurs. Le cancer du sein triple négatif touche 15 % des femmes atteintes de cancer du sein, particulièrement les femmes de moins de 40 ans. Il n’exprime pas les récepteurs hormonaux (oestrogène et progestérone), et ne surexpriment pas le gène HER2 à la surface des cellules cancéreuses. Cette particularité favorise la croissance des tumeurs, tandis que l’absence de marqueur diminue grandement l’efficacité des thérapies ciblées. Beaucoup de femmes sont malheureusement diagnostiquées à un stade avancé, alors que le cancer s’est déjà propagé (métastases) aux ganglions lymphatiques ou à d’autres organes.

Un espoir de traitement chez ces patientes

Ce type de cancer n’est éligible ni à une hormonothérapie (pas de récepteurs hormonaux), ni à une thérapie ciblée de type anti-HER2 (car pas de surexpression des récepteurs à la protéine HER2). Environ la moitié des cancers du sein triple négatifs répondent bien à la chimiothérapie. L’immuno-oncologie est une nouvelle option thérapeutique qui regroupe des traitements permettant d’activer ou de renforcer la défense immunitaire dirigée contre la tumeur. Son mécanisme d’action est différent des autres traitements « classiques » en oncologie, telles que la chimiothérapie et la radiothérapie, qui détruisent directement les cellules cancéreuses. Les traitements d’immuno- oncologie ont pour objectif de rendre les cellules cancéreuses de nouveau détectables par le système immunitaire. Celui-ci peut à nouveau les reconnaître comme « élément anormal » et en provoquer naturellement la destruction. Ainsi, plusieurs avancées dans la prise en charge du cancer triple négatif ont été réalisées ces dernières années, et la recherche clinique reste très active.

Source:https://www.roche.fr/fr/patients/info-patients-cancer/comprendre-cancer/cancer-du-sein-triple-negatifs.html#:~:text=Les%20cancers%20du%20sein%20dits,ces%20trois%20types%20de%20marqueurs

Une prise en charge multiple

La prise en charge thérapeutique du cancer du sein est basée sur 4 grands axes : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie et hormonothérapie responsables de nombreux effets indésirables. Le suivi de la maladie par un professionnel de santé tel que le pharmacien d’officine devient essentiel notamment pour une meilleure gestion des effets indésirables. Celui-ci aura également un rôle d’écoute, d’accompagnement et de conseils auprès de la patiente tout au long de sa maladie. Il essaiera de répondre à certaines interrogations de sa patiente, notamment sur le dépistage, le diagnostic et la prise en charge. Lors de la délivrance des divers médicaments, le pharmacien pourra prodiguer à la patiente quelques conseils alimentaires, lui remettre des fiches destinées aux patients sur les chimiothérapies orales. Enfin, le pharmacien pourra être amené à prendre les mesures pour la délivrance de prothèses mammaires, de manchon. Le pharmacien d’officine a une place importante dans la prise en charge pluridisciplinaire du cancer du sein.

Les principaux effets indésirables induits par les traitements anticancéreux

  • Photosensibilité ;
  • Sécheresse, démangeaison, rougeurs, éruptions cutanées, acné ;
  • Sécheresse intime, SGUM (Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) est défini comme un ensemble de symptômes associés à une diminution des œstrogènes et autres stéroïdes sexuels lors de la ménopause. Les principaux symptômes sont vulvovaginaux (sécheresse, brûlure, irritation), sexuels (dyspareunie), et urinaires (infections urinaires, pollakiurie, nycturie, douleur à la miction, incontinence urinaire par urgenturie). Le SGUM entraîne une altération de la qualité de vie, en particulier de la sexualité des femmes.
  • Mucite (inflammation des muqueuses de la bouche ou du système digestif), aphtes ;
  • Syndrome mains-pieds : sensations de brûlures, douleurs, fissures.
  • Alopécie, modification de la texture, densité, qualité des cheveux ;
  • Fragilité des ongles, fissures, rougeurs, stries, décollement.
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