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Semaine nationale du dépistage du cancer de la peau
melanome

Semaine nationale du dépistage du cancer de la peau

Du 20 au 24 mai 2022

Le mélanome cutané représente 10% des cancers de la peau. Avec 14 325* nouveaux cas estimés en 2015, cette tumeur maligne se situe au 9ème rang des cancers. Elle représente 3,7% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers et 1,2% des décès. Cancer agressif, le mélanome doit être détecté dès le début de son évolution pour permettre une prise en charge précoce.

(* source INCa)

​​Semaine nationale du dépistage du cancer de la peau

L’exposition chronique au soleil est un des facteurs de risque de cancers de la peau. Il est essentiel de se protéger du soleil tout au long de sa vie et ceci dès la naissance. En outre, des visites régulières chez un dermatologue n’excluent pas de connaître les principaux cancers cutanés et les précautions simples à mettre en place pour les prévenir.

PRATIQUER UN AUTO-EXAMEN REGULIER

S’examiner régulièrement (au moins 3 fois par an) est essentiel dans la prévention des cancers de la peau ! Cet examen est à réaliser seul à l’aide d’un miroir ou avec l’aide d’un membre de la famille. Les zones suivantes sont à examiner :

Le corps les bras levés, de face et de dos dans un miroir et sur les côtés.

Les avant-bras, le dessus et le dessous des bras, les paumes des mains.

L’arrière des jambes, les espaces entre les orteils, la plantes des pieds, les parties génitales.

L’arrière du cou et le cuir chevelu, raie par raie, avec un miroir à la main.

Le bas du dos et les fesses.

Plus on est familier avec sa peau, plus il est facile de repérer un élément différent ou anormal qui doit nous alerter. Cette tâche, ce grain de beauté qui est différent, et qui doit alors nous alerter.

LA MÉTHODE ABCDE

Une lésion peut être jugée suspecte si elle présente un ou plusieurs critères ABCDE, ou toute autre anomalie.

A pour Asymétrie (forme non circulaire, avec deux moitiés qui ne se ressemblent pas)

B pour Bords (irréguliers, bords dentelés, mal délimités avec parfois une extension du pigment sur la peau autour de la tâche)

C pour Couleur (non homogène, présence de plusieurs couleurs)

D pour Diamètre (en augmentation en général > à 6mm)

E pour Évolution (toute tâche qui change d’aspect rapidement, de forme, de taille, d’épaisseur)

Attention, un auto-examen ne remplace pas un examen médical. Les visites régulières chez le dermatologue sont le moyen le plus sûr et efficace de prévenir et donc de guérir les cancers de la peau.

LES CANCERS DE LA PEAU

Environ 80.000 cancers de la peau sont détectés annuellement en France. Selon l’INCa (Institution National du Cancer), le nombre de cancers de la peau a plus que triplé en 30 ans.

Les carcinomes représentent 90 % des cancers cutanés diagnostiqués en France. Cette tumeur maligne nait dans les cellules épithéliales qui constituent la peau et certaines muqueuses. Il est très fréquent chez les sujets à peau claire. On distingue deux groupes principaux de carcinomes :

o   Les carcinomes basocellulaires

Ils représentent 70% des carcinomes cutanés. Ce sont les plus fréquents et les moins graves dans la mesure où ils menacent rarement le pronostic vital. En effet, leur développement, à partir de la couche basale de l’épiderme, reste local. Ils ne métastasent jamais et leur ablation complète assure la guérison du patient. Leur traitement doit néanmoins être précoce car ces tumeurs peuvent s’étendre en surface, ce qui peut rendre l’exérèse difficile et entraîner des séquelles esthétiques ou fonctionnelles. Ils apparaissent le plus souvent après 50 ans, mais peuvent toucher des individus plus jeunes. Ils sont habituellement localisés sur les parties découvertes du corps (visage, cou, dos des mains…). Ces cancers augmentent progressivement de taille. Leur danger réside dans leur potentiel invasif local qui va entraîner des destructions tissulaires. Le traitement de première intention est l’ablation chirurgicale.

o   Les carcinomes épidermoïdes

Ils sont plus rares (20 % des cancers cutanés) mais plus agressifs. Ils apparaissent surtout après 60 ans et surviennent,comme les précédents, préférentiellement sur des zones découvertes. Contrairement aux carcinomes basocellulaires, ils se développent parfois sur des lésions dites pré-cancéreuses : kératoses actiniques (ce sont des modifications de la peau ayant l’aspect de croûtes qui reposent sur une base rouge, ces lésions ne sont pas cancéreuses mais peuvent se transformer en carcinome épidermoïde). Ces cancers peuvent aussi apparaître sur des radiodermites (modifications de la peau produites par les radiations ionisantes), sur des cicatrices de brûlure, des plaies chroniques. Des virus de type HPV (Papilloma Virus) sont suspectés de jouer un rôle dans la genèse de certains de ces cancers localisés aux muqueuses (col de l’utérus, anus).

Plus agressifs que les carcinomes basocellulaires, ils sont susceptibles d’envahir les ganglions lymphatiques et se disséminer dans d’autres organes (poumon, foie, cerveau). Les plus agressifs sont ceux localisés aux zones péri-orificielles et aux muqueuses (nez, bouche, organes génitaux).

o   Le mélanome est le cancer de la peau le plus grave

Les mélanomes cutanés représentent 10 % des cancers de la peau. Cette tumeur maligne peut apparaître sur une peau saine (70 à 80% des cas) ou résulter de la transformation maligne d’un grain de beauté (nævus). Les UV jouent un rôle important dans leur apparition. Près des trois quarts des cas sont diagnostiqués au-delà de 49 ans. Lorsqu’il est détecté tôt à un stade peu développé, il peut la plupart du temps être guéri. Le traitement repose alors sur une exérèse chirurgicale. A l’inverse, un diagnostic tardif réduit considérablement les chances de guérison car ce cancer a un fort potentiel métastasique : il peut s’étendre rapidement aux relais ganglionnaires et à d’autres organes. Quelques mois peuvent suffire pour qu’un mélanome devienne très agressif et s’étende à d’autres parties du corps (métastases).

Les mélanomes cutanés diagnostiqués à un stade métastatique sont de mauvais pronostic, les taux de survie à 5 ans ne dépassant pas 20% pour ces patients.

Agir rapidement est donc vital, c’est pourquoi la prévention et le diagnostic précoce sont essentiels.

Source :

https://dermatos.fr/

https://www.sauver-sa-peau.fr/cancers_de_la_peau

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