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Un mois sans tabac, le défi !
MOIS SANS TABAC

Un mois sans tabac, le défi !

Il existe autant de façons d’arrêter que de fumeurs. Le tabac est un produit très addictif et on ignore souvent qu’il y a plusieurs sortes de dépendances.

Faire le point sur sa dépendance physique

Le manque de nicotine dans l’organisme peut rendre irritable, donner faim, déconcentrer, rendre triste ou anxieux…

C’est tout simplement le manque physique de nicotine dans l’organisme. C’est ce manque qui vous fait ressentir le besoin de fumer, mais pas seulement ! Il peut aussi vous rendre irritable, vous donner faim, vous déconcentrer, vous rendre triste ou anxieux… L’important, c’est d’abord d’évaluer sa dépendance physique au tabac. Vous pouvez faire le test auprès d’un professionnel de santé. En fonction de votre niveau de dépendance, des substituts nicotiniques pourront vous être proposés (patchs, pastilles à sucer, gommes à mâcher…). Ils diminueront la sensation de manque et vous aideront à vaincre plus facilement votre dépendance physique. 

Se libérer de la dépendance psychologique

Fumer procure une sensation de plaisir et de mieux être. Cherchez d’autres manières de vous détendre, de vous défouler ou d’évacuer le stress.

En finir avec la dépendance comportementale

La première cigarette du matin, le « café clope », sont autant de petites habitudes qui conditionnent la prise de « cigarettes-réflexes ». Ces moments répétitifs ancrent dans la mémoire les situations associées au tabagisme. Cette association s’automatise peu à peu, à tel point que la situation peut déclencher à elle seule l’envie de fumer. On ne fume plus par besoin de nicotine mais par réflexe. Des thérapies comportementales et cognitives existent et peuvent contribuer à changer ces habitudes.

Choisir un traitement adapté

  • Les substituts nicotiniques

Sous la forme de patchs, gommes à mâcher, pastilles ou comprimés à sucer, inhaleur et spray, ces substituts nicotiniques limitent ou même éliminent les effets du manque de nicotine (nervosité, irritabilité, difficultés de concentration intellectuelle, humeur dépressive, augmentation de l’appétit…). Le besoin de fumer diminue peu à peu jusqu’à disparaître. Très efficaces, ces substituts augmentent de 50 à 60 % les chances de ne pas craquer pendant au moins 6 mois. 

Disponibles en pharmacie, ils sont maintenant remboursés par l’Assurance Maladie si vous avez une ordonnance d’un professionnel de santé (médecin, infirmier, chirurgien-dentiste, sage-femme ou masseur-kinésithérapeute). Certaines complémentaires santé peuvent rembourser le reste à charge.

Les patchs à la nicotine : ils doivent portés pendant 16 heures ou 24 heures en fonction des patchs. Il est préférable de les appliquer le matin après la douche, sur une peau propre, sèche et peu poilue, de préférence en haut du bras, sur l’omoplate ou en bas du dos. Changer l’emplacement du patch tous les jours permettra d’éviter les rougeurs. La colle du patch peut provoquer rougeur et démangeaisons, demandez conseil à votre pharmacien qui pourra vous orienter vers une autre marque. De même, ce dernier vous guidera dans le choix du dosage adapté à votre niveau de dépendance. Un patch sous-dosé provoquera un syndrome de manque (anxiété, irritabilité, nervosité, grignotage…). Maux de tête, nausées, palpitations seront plutôt les symptômes d’un surdosage.

Les formes orales (gommes à mâcher, comprimés à sucer, ou à laisser fondre sous la langue, inhaleurs, sprays) se prennent souvent en complément des patchs, quand une forte envie de fumer se fait ressentir.

  • Les autres traitements :

En cas d’échec avec les substituts nicotiniques, des médicaments délivrés uniquement sur ordonnance peuvent être prescrits par votre médecin traitant qui surveillera régulièrement leur efficacité et l’apparition éventuelle d’effets secondaires. Ces traitements sont déconseillés aux femmes enceintes et allaitantes et aux fumeurs de moins de 18 ans. Des thérapies alternatives comme l’hypnose ou l’acupuncture peuvent venir compléter l’arsenal thérapeutique.

Tenir bon

Le traitement par substitut nicotinique dure généralement entre 3 et 6 mois, l’objectif étant de diminuer peu à peu le dosage du traitement jusqu’à l’arrêt total. Mais rien ne presse, si l’envie de fumer reste parfois présente, le traitement peut être prolongé au-delà de 6 mois. N’arrêtez jamais votre traitement de façon brutale, au risque de voir revenir des symptômes de manque.

Peut-on fumer avec un patch ?

La réponse est oui, on a le droit de craquer. Soit parce que le patch n’est pas assez dosé et il faudra revoir le dosage avec un professionnel de santé, soit l’habitude est tenace, la petite cigarette du matin, ou après le café… Respirez un peu d’air frais, faites de l’exercice, buvez un verre d’eau. En bref, essayez de vous changer les idées afin de ne plus y penser.

Sources :

https://www.tabac-info-service.fr/
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