Seuls 40% des Français sont formés aux gestes qui sauvent. Or en cas d’arrêt cardiaque, le pire est de ne rien faire. La victime n’a alors que peu de chances de s’en sortir. Une seule solution : formez-vous et intervenez !
En France, 40 000 à 50 000 personnes meurent prématurément chaque année d’un arrêt cardiaque. Alors que dans 7 cas sur 10, l’accident survient devant des témoins, seuls 40% des Français sont dans la capacité de pratiquer les gestes de premiers secours. Ce qui réduit grandement les chances de la victime de s’en sortir.
C’est pourquoi la Fédération française de Cardiologie alerte sur la nécessité de se former de toute urgence aux gestes qui sauvent. Elle insiste aussi sur le fait que « le pire est de ne rien faire ». En effet « sans prise en charge immédiate, près de 93 % des arrêts cardiaques sont fatals ». Ainsi « la méconnaissance de ces gestes associée à la peur de ne pas les effectuer correctement empêchent les Français d’intervenir sur une personne en situation de détresse », poursuit la FFC.
Pour encourager le public, la loi du 3 juillet 2020 a créé le statut de citoyen-sauveteur pour « toute personne portant assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent », l’exonérant ainsi de toute responsabilité civile en cas de préjudice pour la victime résultant de son intervention.
Alors n’attendez plus, formez-vous et intervenez ! Pour en savoir plus, cliquez ici. Et si vous êtes témoin d’un arrêt cardiaque : appelez les secours, puis massez la victime et enfin, défibrillez.
A noter : Dans le cadre de sa campagne de sensibilisation, la FFC diffusera un film, réalisé par Maïwenn, sur les chaînes TV (TF1, M6, W9, 6Ter, TMC…) et sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook, Twitter et Instagram avec #osezagir.
Source : Fédération française de Cardiologie, septembre 2021
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet