Les mesures exceptionnelles prises dans le cadre du premier confinement concernant les femmes souhaitant recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse sont reconduites, a minima, jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire. Rappelons qu’une loi parue au Journal officiel le 15 novembre 2020 en a autorisé le prolongement jusqu’au 16 février 2021 inclus.
Les consultations nécessaires aux interruptions volontaires de grossesses médicamenteuses peuvent être réalisées sous forme de téléconsultations, prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Cette possibilité est offerte, si la femme le souhaite et si le praticien (médecin ou sage-femme) l’estime réalisable, en trois étapes et selon le schéma suivant.
- Une téléconsultation d’information et de remise des ordonnances ;
- Une consultation de prise du médicament qui arrête la grossesse (antiprogestérone) : En cas de téléconsultation, la femme peut aller chercher le médicament en officine, en lien avec le médecin ou la sage-femme qui la suit ; Le deuxième médicament (prostaglandine) doit être pris 36 h à 48 h après le premier.
- Une téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.
Les consultations par téléphone
La prise en charge à 100 % des consultations par téléphone (c’est-à-dire sans vidéotransmission) est de nouveau autorisée depuis le 17 octobre dernier. Cette dérogation s’applique uniquement aux patientes n’ayant pas accès à une connexion internet à haut débit.
Source : https://www.ameli.fr/val-de-marne/assure/actualites/inter ruption-volontaire-de-grossesse-ivg-medicamenteuse-dela i-rallonge-durant-la-crise-sanitaire