La prise de poids est progressive tout au long de la vie mais s’accentue entre 40 et 55 ans. Une femme européenne prend environ 10 kg entre 18 et 55 ans. Donc ce n’est pas la ménopause qui favorise la prise de poids. En revanche, lors de la ménopause, on assiste à un arrêt de la fonction ovarienne et à une carence en estrogènes. Ce changement hormonal provoque une nouvelle répartition des graisses, qui au lieu de se loger dans les cuisses et les hanches, se dirigent davantage vers le ventre.
Ralentissement du métabolisme de base
Avec le vieillissement, s’opère une perte musculaire (diminution de la masse maigre). Or, plus on perd du muscle, plus le métabolisme de base diminue et pour la même prise alimentaire, le poids augmente. Ainsi, si on ne modifie pas en conséquence ses apports alimentaires, on va inéluctablement prendre du poids si on ne fait pas attention.
Modification du stockage des graisses
Les femmes à la ménopause voient aussi leur corps de modifier. Ceci est lié à la modification du profil hormonal. Avant la ménopause, la graisse à tendance à se déposer sur les cuisses, alors que pendant et après la ménopause, elle se dépose plutôt sur le ventre. Or, cette graisse est potentiellement responsable de nombreuses pathologies : l’augmentation du mauvais cholestérol, de la pression artérielle et du taux de glucose dans le sang. Elle augmente donc le risque cardio-vasculaire. Elle est en revanche très sensible à l’activité physique.
En pratique
- Ne pas laisser les kilos s’installer, car tout kilo pris pendant la période de ménopause sera particulièrement difficile à perdre. Éviter les régimes très restrictifs ce qui ne feront qu’accélérer la fonte musculaire.
- Ne pas sauter de repas, faire des repas équilibrés, augmenter sa consommation de légumes et diminuer celle des produits gras et sucrés. Éviter l’alcool, par exemple, un verre de vin ou de champagne apporte environ 200 kcal.
- Augmenter son activité physique sans forcer : marche, vélo, natation, jardinage, ménage…
En résumé, la prise de poids est la conséquence d’un déséquilibre entre ce que l’on consomme et ce que l’on dépense : si on absorbe plus de calories qu’on ne dépense, on grossit.
Sources :
https://www.gfmer.ch/Presentations_Fr/Fluctuations_ponderales.htm
