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Peur de la calvitie : existe-t-il des traitements efficaces ?
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Peur de la calvitie : existe-t-il des traitements efficaces ?

Alors que l’heure est à l’acceptation de soi-même, il est un cap que beaucoup n’arrivent pas à passer : celui de la calvitie. La perte de cheveux effraie en effet certains hommes. Lesquels cherchent des solutions pour conserver leur chevelure.

N’est pas Bruce Willis qui veut. Si, pour certains, la calvitie confère du charme, pour d’autres, elle est difficile à assumer. Peut-être parce que la chevelure est signe de force et de virilité. N’oublions pas que dans la mythologie, Samson tirait sa puissance de son opulente toison. Ou peut-être aussi un signe de jeunesse. Voir ses cheveux blanchir ou tomber, c’est perdre un peu le contrôle de son image.

Qui a peur de la calvitie ?
Nous parlons ici de la calvitie masculine. Hommes et femmes ne sont en effet pas égaux face à la calvitie. Si seules 2% des femmes en sont atteintes, elle touche un homme sur quatre (25%). Pour autant, la phobie de perdre ses cheveux est-elle vraiment un phénomène sociétal ?

Un sondage Ipsos de 2015 montrait en fait que « la chute de cheveux ne préoccupe qu’un tiers de ceux qui en souffrent. La majorité des personnes souffrant de calvitie ou sujettes à la chute de cheveux déclare ne pas s’en préoccuper : 26% l’assument, et 37% n’y portent pas attention. Parmi les 37% préoccupés, seuls 5% se disent angoissés. » Des chiffres qui n’ont guère évolué depuis les sondages des années 1990, et qui montrent que le phénomène est loin d’être généralisé. En fait, toujours selon ce travail Ipsos, la chute de cheveux préoccuperait davantage ceux qui n’en sont pas atteints, mais qui anticipent. Interrogés sur leur attitude vis-à-vis d’une hypothétique importante perte de leurs cheveux, six Français sur dix y étant actuellement peu ou pas sujet déclarent qu’ils seraient préoccupés (62%), dont 29% qui seraient angoissés.

Des remèdes… et des arnaques
Quelle que soit son origine (génétique, stress, traitement médicamenteux…), la calvitie n’est pas inévitable. A condition de se tourner vers les bons produits et les bons gestes. Car si les « traitements » antichute garnissent les rayons des parapharmacies, bien peu parviennent à enrayer la chute des cheveux.

Avant toute chose, aucun shampoing ne vous aidera à conserver votre chevelure. Ce type de produit pourra éventuellement améliorer son aspect, en lui donnant davantage de volume (ce qui est toujours bon à prendre) mais cela ne résout pas le problème.

Il existe aussi un traitement validé, le Finastéride, qui bloque l’action de la testostérone (hormone mâle) sur les follicules du cuir chevelu. Mais ce produit fait l’objet de communications récurrentes de la part des autorités sanitaires qui rappellent que les effets secondaires (notamment des troubles psychiatriques et de la fonction sexuelle) ne sont pas à prendre à la légère.

Greffes et tourisme capillaire
Reste la greffe de cheveux. Cette technique consiste à prélever, sous anesthésie locale, des cheveux situés à l’arrière du crâne. Programmés génétiquement pour ne pas tomber, ils sont ensuite replantés dans les zones clairsemées, définies au préalable avec le patient. Autre méthode, la greffe FUE (pour Follicular Unit Extraction), moins invasive. Aussi appelé « technique du cheveu par cheveu », elle consiste à prélever des unités folliculaires une par une. Gros avantage : elle ne laisse pas de cicatrices.

S’il existe de nombreux établissements en France proposant ce type d’interventions, un phénomène explose depuis quelques années, celui du tourisme capillaire. Des cliniques esthétiques à l’étranger (en Turquie ou en Tunisie par exemple) proposent en effet des interventions à des prix défiants toute concurrence. Un atout pour les budgets serrés… mais il convient de se renseigner au maximum avant de se lancer dans un tel voyage.

Car si certaines cliniques sont très compétentes, d’autres sont peu scrupuleuses. Régulièrement, l’ISHRS (International Society of Hair Restoration Surgery ou Société internationale de chirurgie de restauration capillaire) met en garde à propos des risques et des dangers liés au tourisme médical pour la greffe de cheveux. Prenons l’exemple de la Turquie, où le ministère de la Santé a limité strictement l’exercice de la greffe capillaire aux hôpitaux : un véritable marché noir de la chirurgie capillaire a fait son apparition. « De nombreux patients ayant subi une greffe de cheveux à l’étranger dénoncent de nombreux loupés, avec parfois de grosses cicatrices visibles, après avoir contracté des infections suite à l’intervention, un résultat inexistant ou mauvais… », alerte ainsi la Clinique des Champs Élysées à Paris.

Avant de prendre votre décision, informez-vous au maximum et posez-vous les bonnes questions, notamment concernant le suivi post-opératoire.

Source : UFC Que Choisir – Clinique des Champs Elysées
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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